L’acte 2 de la décentralisation est à peine digéré que l’on veut déjà rebattre les cartes.

La confortation des métropoles et des régions pose de nombreuses questions. Et en particulier des questions de gouvernance, d’équité et de démocratie locale. Car malgré les efforts et les outils mis en place pour faciliter la prise de décision, la proximité et la relation entre les élus et les citoyens, il reste beaucoup à accomplir pour faire de ces technostructures des institutions au plus près des habitants.

Si nos concitoyens connaissent plutôt bien leurs élus municipaux et leurs conseillers généraux, il n’en est pas encore tout à fait de même des élus intercommunaux et régionaux. Quelle place pour les citoyens et quel rôle pour les élus de ces futures superstuctures ? Comment savoir qui fait quoi, à qui s’adresser, qui mènera les projets ?

Enfin, s’il devait y avoir renforcement de l’intercommunalité avec la création d’un nouvel échelon métropolitain, ceci ne peut et ne doit se faire sans une mise en cause des grandes inégalités entre communes, sans une nouvelle répartition équitable des richesses entre les communes.

On ne peut renforcer les métropoles et les régions sans garantir à nos concitoyens plus d’équité, plus de transparence et plus de démocratie.