" Souvenez-vous, quand on est petit, la mère sur nous veille.
Plus tard, on la défend.
Et qu'elle aura besoin, quand elle sera plus âgée,
D'un homme qui soit son enfant ".
C'est vrai. Souvenons-nous. Les poésies de Victor Hugo, de Prévert récitées les mains croisées dans le dos et les modestes présents confectionnés avec amour dans le secret d'une classe de primaire, sous l'oeil attentif de la maîtresse d'école…
C'est pourquoi aujourd'hui, je suis particulièrement sensible à la chance de me remémorer avec vous mesdames et vos proches, cette période si douce de l'enfance, en vous honorant et en célébrant avec vous, parmi vous, cette fête des Mères.
Je vous adresse, en tout premier lieu, mes plus sincères félicitations et mes voeux de bonheur à vous qui avez su entourer et élever vos enfants. Vous êtes à l’honneur et c’est légitime de saluer votre dévouement et votre sens de la maternité. Vous êtes les reines de cette belle journée.
Vous me permettez d'associer également, dans ces souhaits, chacune de vos familles, car cette fête des Mères, vous en conviendrez, est aussi la fête de la famille.
La famille entendue, selon la définition classique, comme un groupe de personnes unies entre elles par des liens de parenté – qui résultent de la filiation ou des liens d'alliance qui résultent du mariage – mais essentiellement la famille conçue comme structure de base de notre société bien au-delà des seuls volets juridiques c'est-à-dire le lieu qui est d'abord celui de l'amour, du respect et le refuge du bonheur.
En 2010 une maman est bien sûre une mère mais aussi une femme.
Il n'y a plus de choix exclusif, de fonction ou de rôle unique, et c’est une chance que d'avoir connu une telle évolution et qu’il en soit donc ainsi.
S'il est indiscutable que la femme est l'égale de l'homme, un grand poête décédé récemment, Jean Ferrat, a ajouté même qu'elle est l'avenir de l'homme. Il est incontestable que vous êtes mesdames et demeurez le symbole de fécondité et de vie.
C'est à deux que se construit l'immense bonheur de voir grandir, s'épanouir et mûrir le ou les fruits d'un amour, c’est-à-dire vos enfants.
C'est à deux que se supportent les contraintes, les fatigues et les difficultés d'une éducation.
Mais la qualité de mère est unique. Nous avons conscience que pendant plusieurs âges de la vie elle entraîne des obligations particulières.
C'est pourquoi, nous devons faciliter d'autres aspects de la vie des mères.
Chaque mère doit être assurée que l'avenir ne lui est interdit dans aucun domaine.
Le succès de quelques femmes ne constitue pas la promotion de l'ensemble des femmes.
C'est pourquoi, nous devons sans cesse améliorer les services publics qui permettent d'accompagner et si possible alléger les lourdes tâches de chaque maman. Il est indispensable qu'une femme puisse être mère mais aussi citoyenne, salariée, responsable associative, élue…
Bref, mère et actrice à part entière des vies publiques et professionnelles.
Dans notre Commune, c'est ce souci constant qui a motivé un grand nombre d'initiatives et de réalisations dont la création de crèches, de haltes-garderies ou bien encore l’accueil péri-scolaire le soir…
Cette priorité continuera à inspirer notre action.
Parce que nous sommes convaincus que c'est le bien de tous qui en dépend et qu'une civilisation doit être digne de ses générations futures en assurant le bonheur des générations présentes.
Un bonheur nourri de choix et de responsabilités librement assurés.
Je vais m'interrompre à l'instant pour laisser place à la fête, en vous priant d'accepter, Mesdames, mes compliments et mes remerciements nom de l’ensemble de l’équipe municipale. Cette cérémonie est le témoignage de notre reconnaissance pour votre beauté et votre générosité.
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